18 décembre 2025

Savoir jongler, Anne-Lyse - Responsable d’exploitation Offre Globale

Ingénieure chimiste devenue responsable d'exploitation Offre Globale chez Séché Environnement, Anne-Lyse Moly nous raconte son parcours et la richesse d'un métier tourné vers les solutions et le terrain.

Anne-Lyse - Responsable d’exploitation Offre Globale

Quel a été ton parcours professionnel ?

Je suis ingénieure chimiste de formation. J'ai commencé dans une petite société de distribution de produits chimiques en région parisienne, puis j'ai eu envie de quitter la capitale. Je suis partie en région lyonnaise où j'ai passé environ huit ans dans une société de traitement des déchets. J'ai rejoint Séché Environnement il y a dix ans comme responsable d'exploitation. À l'époque, nous étions trois ou quatre à ce poste, aujourd'hui nous sommes plus d'une dizaine. J'ai vraiment accompagné la croissance du service.

En quoi consiste l'Offre Globale ?

C'est un service où nous gérons de A à Z les déchets de nos clients industriels. L'objectif, c'est d'être leur interlocuteur unique. Sur certains sites, nous avons du personnel présent en permanence. En fonction des besoins, le contrat peut couvrir l'ensemble des déchets ou se focaliser uniquement sur des déchets dangereux ou très spécifiques.

Quelles sont les qualités indispensables pour ce métier ?

Il faut savoir passer du coq à l'âne très vite. Un client nous appelle pour un problème, un quart d'heure après c'est un autre avec une demande complètement différente. Il faut savoir jongler, mais c'est aussi ce qui fait la richesse du poste. L'organisation est essentielle car il faut savoir gérer les priorités.

J'ai vécu des situations de grève où on ne pouvait pas faire rentrer les camions, ou des matins où tous les opérateurs étaient malades en même temps… Il faut beaucoup d'autonomie et de flexibilité, mais aussi de l'écoute, que ce soit vis-à-vis du client ou des équipes. Il faut savoir créer des liens, être diplomate, trouver des compromis.

Tu n’es pas une sédentaire !

Je suis beaucoup chez les clients et aussi chez les fournisseurs. C'est ce qui me plaît personnellement : pouvoir bouger, voir des choses différentes chaque jour. Quand il le faut, je n’hésite pas à enfiler mes chaussures de sécurité et à pousser les bacs. Les opérateurs sur site sont seuls face aux clients, ils ont besoin de sentir qu'on est présent avec eux, qu'on répond à leurs questions, notamment sur les aspects sécurité.

La sécurité est une préoccupation majeure ?

Absolument ! Nos équipes savent qu'il ne faut pas prendre un déchet à tout prix : si on ne sait pas ce que c'est, si ce n'est pas bien étiqueté, on ne le prend pas. Il y a aussi toute une pédagogie à faire auprès des clients car il y a des contraintes pour le transport et le traitement de leurs déchets. Je les emmène visiter nos filières de traitement, ils prennent conscience des enjeux.

Qu’est-ce que tu apprécies chez Séché Environnement ?

J’apprécie cet esprit un peu « famille ». Il y a de l'empathie, du soutien entre les services. Il y a parfois des tensions comme partout, mais globalement il y a un bon esprit d'entreprise, un bon esprit d'équipe. Et quand on a des idées à proposer, si on a les arguments et qu'on prouve l'intérêt, on est suivi. On nous donne notre chance.

Comment préserves-tu ton équilibre pro / perso ?

Je fais beaucoup d'ultra-trail, ces courses à pied en montagne sur des distances assez longues. Si je veux avoir le temps de m’entraîner, pas le choix, je dois être efficace au travail ! J’ai fait la Diagonale des Fous à La Réunion il y a deux ans. Ces courses demandent beaucoup de préparation, il faut être organisé pour les ravitaillements, les équipements, structurer la course par étapes… Lorsque j'ai un problème professionnel, aller courir me permet d'y penser différemment et souvent de trouver une solution.

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