Des réductions d’émissions par recours au transport ferroviaire Depuis un an, les mâchefers de Trédi Salaise sont acheminés par ferroutage (un train complet de 1 000 tonnes par semaine) vers le centre de stockage de Changé, contribuant à la diminution du nombre de camions sur les routes et à la limitation des émissions de gaz à effet de serre liées au transport.
Produire de l’énergie électrique ou calorifique à partir d’énergies fossiles (gaz, fioul, charbon) dégage des gaz à effet de serre. Réaliser la même production d’énergie sous forme de valorisation de déchets, qui auraient fatalement de leur côté généré des gaz à effet de serre, revient au global à rendre « utiles » ces émissions, qui sont comptabilisées au titre d’émissions évitées par ailleurs.
Les comparaisons s’effectuant par calcul d’équivalence pour la production d’un MWh électrique moyen d’un Etat, le référentiel français est moins avantageux que l’européen ou le nord-américain, la principale source de production d’électricité étant le nucléaire qui ne produit pas de gaz à effet de serre.
Trédi Saint-Vulbas traite depuis plusieurs années des gaz industriels collectés en conteneurs issus de la réhabilitation d’anciennes installations de réfrigération ou de sécurité antiincendie (Halon, SF6 et CFC, aux coefficients respectifs de 6 900 teqCO2, 23 900 teqCO2, et 10 600 teqCO2).
Les 673 tonnes de ces gaz traités en 2009 ont évité l’émission à l’atmosphère de 7,1 millions de teqCO2, soit l’équivalent des émissions de 4 205 000 véhicules émettant 140 gCO2/km (bonus/malus nul) et parcourant 12 000 km/an.